La renaissance des « communs » invite à réinventer la politique

Entendez vous le murmure ? Dans les rues, sur les places, dans les bars, le murmure c’est « défendre le bien commun ».

Ce sont les paroles de la chanson de campagne de « Barcelone en commun », coalition citoyenne qui vient de remporter les élections municipales à Barcelone. L’Espagne nous montre la voie de nouvelles organisations qui ont toutes cette culture très participative, de la transparence et de l’horizontalité, et qui pourraient nous aider à reprendre confiance et se réinvestir dans la politique.

Nous, ce seraient peut-être ceux qui aujourd’hui se mobilisent pour trouver des solutions ouvertes et partagées, dites aussi « communs » et les mettent en place sur le terrain. Ceux là ne sont souvent plus politisés, car déçus par les partis au pouvoir. Les politiques ont encore peu de considération pour ces actions citoyennes, voir parfois les affaiblissent en souhaitant les diriger et les récupérer au profit des enjeux électoraux. Nous, ce sont peut-être ceux qui aujourd’hui disent faire un vote contestataire, jusqu’à voter front national, dans le but de faire comprendre qu’ils veulent un changement et des solutions, ou parce qu’il leur semble ne pas y avoir d’autres options. Nous, ce sont sans doute tous ceux qui ne votent plus, et ne se mobilisent pas non plus sur le terrain de l’action, car rien ne les incite en ce sens, laissés de côté par un système électoral et économique ne poussant pas à la capacitation citoyenne. En Espagne, la très forte hausse de la participation dans les quartiers de Madrid et Barcelone (8 points à Barcelone) montre que nous sommes nombreux à attendre un réveil politique.

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